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Le Pôle des Etoiles et la Station de radioastronomie rejoignent le réseau FRIPON

FRIPON à Nancay

La chasse aux météorites débute à Nançay ! Le 14 novembre 2017, le Pôle des Etoiles et la Station de radioastronomie de Nançay rejoignent le réseau FRIPON. Destiné à détecter la trajectoire des météores et lieux d’impact des météorites, ce réseau d’une centaine de caméras fish-eye et d’une vingtaine d’antennes radio est déployé en France et dans d’autres pays européens à l’initiative de l’Observatoire de Paris, du Muséum d’Histoire naturelle de Paris, de l’Université Paris-Sud, d’Aix Marseille Université et du CNRS.

Au-delà de l’apport pour la communauté scientifique, ce projet devrait permettre au public de rejoindre l’aventure à travers un projet de sciences participatives. Avec Vigie-Ciel, ce sont des équipes de chercheurs bénévoles participeront à la recherche des météorites au sol.

Le réseau FRIPON

FRIPON, pour Fireball Recovery and InterPlanetary Observation Network, en français Réseau d’Observation des bolides et de la matière Interplanétaire, est une aventure scientifique initiée par l’Observatoire de Paris, le Muséum national d’Histoire naturelle, l’Université Paris-Sud, Aix Marseille Université et le CNRS. Elle a pour but de permettre un suivi des météores pénétrant dans l’atmosphère terrestre. Les scientifiques espèrent ainsi retracer la trajectoire de ces matériaux issus de l’espace et retrouver des météorites lorsqu’ils atteignent le sol.

La détection des météores est effectuée grâce à un réseau de surveillance constitué d’une centaine de caméras fish-eye. Celles-ci sont principalement localisées en France. Mais d’autres pays participent aussi au réseau comme la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, la Roumanie …

En complément de ces caméras un second réseau constitué d’antennes radio utilise quant à lui les ondes radio émises par le radar GRAVES – basé dans les environs de Dijon. Ces antennes captent le ricochet de ces ondes sur les météores, à partir d’un appareillage assez simple et fournissent un complément d’information. Entre 20 et 30 antennes de ce réseau sont implantées en France.

FRIPON ESO
Détection de météore par la caméra FRIPON du Cerro Paranal, ESO Chili – Crédit FRIPON

 

Le Pôle des Etoiles et la Station de radioastronomie rejoignent le réseau

Via l’Observatoire de Paris auquel elle est rattachée, la Station de radioastronomie de Nançay, entretient des liens avec une partie de l’équipe du réseau FRIPON. C’est ainsi qu’elle l’a rejoint en partenariat avec le Pôle des Etoiles qui compte bien faire partager cette aventure au public.

C’est ainsi qu’une caméra fish-eye a été installée sur le toit du Pôle des Etoiles le 1er septembre dernier et qu’à défaut d’avoir encore observer un bolide, elle permet à la silouhette du grand radiotélescope de Nançay de rejoindre la diversité des paysages du réseau.

Le 14 novembre, une antenne radio est venue compléter le dispositif. La Station de radioastronomie de Nançay compte donc parmi les sites qui déploient ce réseau complémentaire. Grâce à la préservation du site vis-à-vis des perturbations radio, l’antenne implantée à Nançay bénéficie de la meilleure qualité d’observation de tout le réseau.

Au matin du 15 novembre, Nançay rejoint donc officiellement le réseau FRIPON.

FRIPON, une science participative

Un des objectifs majeurs de FRIPON est aussi d’ouvrir l’aventure au public. C’est ainsi qu’est né le projet Vigie-Ciel, piloté par le Muséum d’Histoire naturelle. Ce programme devrait prochainement permettre d’organiser des recherches sur le terrain des météorites tombées au sol et repérées par FRIPON en impliquant un réseau de volontaires. Affaire à suivre …

De son côté, le Pôle des Etoiles a commencé à travailler sur l’intégration de cette aventure aux activités proposées aux visiteurs. De nouveaux ateliers à destination des scolaires sont en cours d’élaboration. Le lieu cherche aussi à faire ressentir de manière ludique les détections enregistrées par l’antenne radio. Il s’intéresse ainsi à une expérimentation proposée par le Muséum d’Histoire Naturelle de Vienne en Autriche. Une nouvelle fois, affaire à suivre …

 

Contact presse : Emmanuel Laisné

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